Gestion d'approvisionnement.

03/10/2012 03:03

 

Chapitre 1. PRINCIPES GENERAUX.
 
La gestion des approvisionnements doit permettre :
· à l’entreprise commerciale de disposer des marchandises dont elle a besoin pour répondre à la demande des clients,
· à l’entreprise industrielle de disposer des matières premières et fournitures nécessaires à la fabrication de produits finis.
 
Par conséquent, c’est donc soit à partir des prévisions de ventes de marchandises soit à partir des programmes de production qu’il faudra définir une politique d’approvisionnement.
 
1.1. Les politiques d'approvisionnement.
 
La cadence des approvisionnements peut se faire selon différents rythmes :
    · soit un approvisionnement unique pour l’ensemble d’un exercice (année),
    · soit un approvisionnement par période, à intervalle de temps régulier (semaine, mois, trimestre, semestre), pour des quantités variables en fonction des besoins.
    · soit pour des quantités constantes selon des intervalles de temps irréguliers,
    · soit selon les besoins ponctuels ou immédiats.
Cette politique d’approvisionnement induit un niveau de « stock zéro » car le réapprovisionnement n’est effectué qu’au moment du besoin.
 
Elle est qualifiée de « flux tendus » ou de « juste à temps ». Cette solution est actuellement utilisée par les entreprises du secteur « automobiles ». Elles doivent cependant s’assurer de la capacité des fournisseurs et des transporteurs à livrer les éléments nécessaires sans délai. Elles transfèrent la charge du stockage sur le sous-traitant qui devient très dépendant des besoins de son client.
 
Qu’elle que soit la politique d’approvisionnement définie, la gestion des livraisons doit être planifiée et organisée. Un suivi permanent est indispensable.
 
1.2. Les coûts liés aux approvisionnements.
 
La gestion des commandes entraîne des charges variables selon le nombre de commandes. Il s’agit    du coût de passation ou coût de lancement de commandes : charges de personnel, suivi    administratif et logistique, charges de transport, charges de réception et de manutention…
 
La détention d’un stock conduit à des charges liées au stockage. C’est le coût du stockage ou coût    de possession du stock : dépenses d’assurances, de surveillance, d’amortissement des installations,  location et entretien des locaux, charges liées à la disparition et à la détérioration des éléments    stockés, …
 
Le coût total annuel de gestion du stock est égal à la somme du coût de passation des  commandes de l’année et du coût de possession du stock de l’année.
 
Toute erreur de prévisions d’approvisionnements, tout retard de livraison risque d’avoir pour  conséquence un manque de marchandises ou de matières premières coûteux sur le plan industriel et    sur le plan commercial : coût de la rupture de stock ou coût de la pénurie.
 
Chapitre 2. LES DIFFERENTS NIVEAUX DE STOCKS.
 
Différents niveaux de stocks peuvent être envisagés pour la gestion, selon l’activité de l’entreprise :    marchandises, matières premières,    produits finis, produits en cours, emballages, matières  consommables, fournitures, ...
 
2.1. Les niveaux de stocks.
· Stock minimum : niveau du stock correspondant au délai normal de livraison.
· Stock de sécurité : supplément au stock minimum nécessaire en cas de retard de livraison ou d'accroissement de la demande.
· Stock d'alerte : niveau de stock entraînant le déclanchement de la commande :
         
                    Stock d'alerte = Stock minimum + Stock de sécurité
                  · Stock maximum : limite supérieure à ne pas dépasser.
                  · Stock outil : stock indispensable à l'activité commerciale ou industrielle, considéré comme immobilisé.
                 · Stock moyen : (Stock Initial + Stock Final) / 2
                  · Stock théorique : stock comptable déterminé d'après les mouvements :
                   Stock Initial + Entrées - Sorties = Stock Final
                 · Stock réel : stock physique évalué par inventaire.
                 · Stock disponible : Stock réel - Commandes client reçues
                 · Stock virtuel : Stock disponible + Commandes en cours auprès des fournisseurs
2.2. Exemple 01.
2.2.1. Enoncé et travail à faire.
Le responsable des approvisionnements en pièces détachées d’une concession d’automobiles dispose au début du mois des informations suivantes :
                   · Stock initial : 300 unités ;
                   · Quantité prévue en entrée pour le mois : 70 unités ;
                    · Quantité prévue en sortie pour le mois : 150 unités.
 
Travail 1 : Quel devrait être le stock prévisionnel de pièces détachées en fin de mois ?
Pendant le mois, il est possible que 80 pièces soient nécessaires pour les ateliers d’une unité de montage. Une commande en instance de livraison par le fournisseur porte sur 150 unités.
Travail 2 : Pour le mois quels seraient :
· le stock disponible,
· le stock virtuel.
    Les sorties moyennes quotidiennes sont de : 20 unités. Le délai normal de livraison est de 8 jours.
    Il arrive que le fournisseur livre avec 2 jours de retard.
Travail 3 : A quel niveau de stock faut-il passer ou déclencher une commande
                    
 
 
                                                                                                                   To Be Continued .....